Visite du camp du Struthof 30 avril 2018

Natzweiler-Struthof, unique camp de concentration sur le sol français…

Géographie du camp 

Le site du Natzweiler-Struthof, est un ex-camp de concentration et de travaux forcés. Il est situé à 50 kilomètres de Strasbourg, dans le massif vosgien, à 800 mètres d’altitude, sur le mont Louise.

Le camp est constitué d’une grande porte d’entrée, où il y avait une pancarte. Sur celle-ci était écrit « Arbeit macht frei » (Le travail rend libre).

Après avoir franchi l’entrée, se trouvait une grande allée surplombant le camp qui était entouré d’une double enceinte de fils barbelés et de huit miradors, occupés de jour comme de nuit par des sentinelles SS.

Il y avait une potence, visible de toutes les places d’appel. Les gradins, où se trouvaient les places d’appel, sur lesquels étaient implantés des baraquements. Ils pouvaient  contenir jusqu’à 300 personnes. Un bunker, les détenus s’y tenaient recroquevillés dans de minuscules cellules. On trouvait également un crématoire. Dans cet endroit, les cadavres étaient incinérés puis leurs cendres répandues dans la fosse aux cendres.

Les détenus incinérés étaient le plus souvent morts d’épuisement, de mauvais traitements ; quelques-uns étaient les victimes des expériences du professeur Hirt et morts dans la chambre à gaz située à 1,5 kilomètre de l’enceinte du camp.

En descendant sur la droite du camp de concentration, se trouvait ce que nommait les déportés : « le ravin de la mort ».

Les déportés soumis à l’extraction de bloc de pierre et de granit, doivent les transporter au-dessus du camp à l’aide d’une brouette jusqu’à ce ravin.

Au moment où le déporté commençait à faiblir en vidant son chargement, un Kapo (gardien) lui faisait un croche-pied. Si le détenu tombait, la sentinelle SS tirait sur le malheureux depuis le mirador, sous prétexte de tentative d’évasion. Chaque « opération » qui était réussie, le SS obtenait des jours de congés et le Kapo complice, recevait des rations supplémentaires.

 

Dessin de Henri Gayot, déporté du KL-Natzweiler http://voyage.contreloubli.free.fr

 

 

 

L’histoire du camp 

Ce site n’a pas toujours été un camp de concentration car, avant la guerre, ce lieu était une station de sports d’hiver, très appréciée par les strasbourgeois et les villages aux alentours.                                                                                Pour rappel, le camp du Struthof a été le seul camp de concentration en France.                                                                  Le lieu a été choisi par les nazis, pour son isolement et sa tranquillité. La proximité d’une carrière de granit rose intéressait les nazis qui envisageaient la construction de nouveaux bâtiments dans ce matériau dans les grandes villes allemandes. La construction de ce site a débuté en 1941 et a été ordonné par l’un des plus hauts dignitaires du Troisième Reich, Heinrich Himmler.

Il fit construire sur le vaste terrain, plusieurs baraquements pouvant recevoir environ 2 500 déportés. Lorsque l’évacuation du camp en 1944 eu lieu, le nombre de détenus dépassait les 7 000.                                  Dans le camp de concentration, près de 200 schutzstaffel (escadrons de protection), dit « SS », encadraient les détenus. Les prisonniers étaient identifiés par des triangles de couleur selon leur statut. Rouge pour les politiques, rose pour les homosexuels, vert pour les droits communs, violet pour les adeptes de sectes religieuses et noir pour les Tziganes. Les Juifs, devaient obligatoirement porter l’étoile jaune.

Les déportés arrivaient en gare de Rothau par convoi, puis ils devaient monter au camp à pied, situé à 8 kilomètres, sous les coups et les cris des SS.

Les détenus venaient de toute l’Europe conquise par les allemands et étaient de toutes nationalités.

Dès juillet 1943, des résistants français se font emprisonnés au camp de concentration, isolés des autres déportés et devaient porter le sigle NN, « Nacht und Nebel » (nuit et brouillard).

Ceux-ci étaient destinés à une mort cruelle et rapide, le plus discrètement possible.

Entre 1942 et 1944, le camp du Struthof est aux ordres du Oberführer SS, Jospeh KRAMER, pendu à la fin de la guerre. Il a été « formé » aux camps de Dachau, d’Auschwitz et de Mauthausen. Là, il était chargé de mettre en œuvre le programme « Vernichtung durch Arbeiten », signifiant « L’extermination par le travail ».

C’est une barbarie qui est assez bien organisée administrativement.

De nombreux  prisonniers mouraient d’épuisement, du manque de nourriture, par le travail forcé, mais également par les exécutions, les diverses expériences médicales, voire chimiques (test des gaz, cyanure…). De même que, quelques cadavres étaient envoyés à l’Institut d’Anatomie de la ville de Strasbourg, pour le docteur HIRT.

En septembre 1944, le camp doit être évacué vers le camp de concentration de Dachau, face à l’avancée des alliés. Le camp laissé à l’abandon, est repris par les alliés et accueille les miliciens (membre d’une milice) et les alsaciens accusés d’avoir collaboré avec l’Allemagne nazie.

 

http://www.cndp.fr

 

 

 

 

En septembre 1946, près d’un millier de détenus sont encore présents au camp du Struthof.                                Les baraquements ont été conservés jusqu’en 1953, puis démontés et incinérés, afin de masquer les traces des souvenirs morbides.

Plaque commémorative

La journée d’un déporté 

Le quotidien du déporté est régulier.                                                                                                                                                            En été, il est réveillé plus tôt (4 heures du matin) et en hiver il est réveillé plus tard (6 heures du matin).      Une fois levé, quand il avait la chance d’avoir de l’eau, celle-ci était glacée. Ensuite, il s’habillait puis recevait un demi-litre de tisane ou un ersatz de café.                                                                                                                                  L’appel sur la place de rassemblement pouvait être rapide ou durer des heures. Par rang de cinq, les soldats SS comptaient le nombre de détenus de chaque baraquement et les morts qu’il y avait eu pendant la nuit (les déportés devaient les tenir entre eux jusqu’à la fin de l’appel).                                                                                                  Une fois l’appel terminé, le captif devait rejoindre son « kommando » (groupe de travail). Puis il était envoyé vers différents chantiers : carrière de granit, de sable, construction de la route, de la kartoffelkeller…                    Par temps de brume, les « kommandos » ne travaillaient pas, afin d’éviter toute tentative d’évasions.                        A midi, le prisonnier recevait une modeste ration  de soupe.                                                                                                          Le second appel de rassemblement se déroulait après le repas, le troisième, à 18 heures.                                    Enfin, le dîner se faisait dans les baraquements. Le repas du détenu était composé d’un semblant de café ou de tisane, 200 grammes de pain de mauvaise qualité et un peu de margarine. Les rations ont dû être réduites vers 1943, passant de 200 grammes à 100 grammes.

Les évadés du camp d’Août 1942 

Il y a eu de nombreuses tentatives d’évasions au camp Natzweiler-Struthof, notamment en 1942.                          La première tentative d’évasion était celle d’un allemand, début 1942. Deux jours après, il fut malheureusement repris et exécuté par les SS.                                                                                                                                      En Août de la même année, cinq autres prisonniers ont eu la chance de pouvoir s’échapper. Il s’agissait  d’un allemand, d’un autrichien, d’un polonais, d’un tchèque et d’un alsacien : Martin WINTERBERGER. La partie semblait gagnée pour eux. Le groupe fuit vers le sud de la France pour se rendre en Espagne et rejoindre le Maroc avant de gagner l’Angleterre, afin de rejoindre les Armées alliées.                                                                        Hélas, l’allemand quitte ses camarades, et préfère se diriger vers la Suisse. Il est capturé et rapatrié au camp, où il sera pendu début novembre.

Le camp aujourd’hui 

La visite débute par la découverte d’un petit musée ; on peut y voir de nombreuses reproductions des dessins de Henri Gayot, qui sont des témoignages forts de la vie des déportés ; il y a de nombreux panneaux d’explication et quelques objets évoquant le quotidien des déportés : tenue rayée, quart, lavabos, châlits …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Centre Européen du Résistant déporté 

Il a été construit sur la kartoffelkeller ; les nazis ont fait creuser et bétonner cette cave à pommes de terre par les déportés.

 

https://www.dna.fr

Elle est construite à partir de 1943 et mesure 120 mètres de long : elle comporte 22 alvéoles. Où aurait-on pu trouver des tonnes de pommes de terre pendant la guerre pour remplir cette cave ? Les nazis voulaient simplement épuiser les prisonniers dans cette tâche.

Autour de la cave, des panneaux retracent l’histoire du nazisme et de la résistance à cette idéologie dans tous les pays d’Europe. A l’entrée du centre, dans des vitrines, sont exposés des objets retrouvés dans les grands camps de concentration et d’extermination d’Europe.

Une exposition sur le racisme nous fait réfléchir sur cette question à travers les grandes périodes de l’histoire et aujourd’hui. Elle nous apprend en conclusion qu’il faut toujours rester vigilant.

http://www.struthof.fr/fr/actualites

Mes impressions 

J’ai été très touchée par ce lieu que j’ai visité car de nombreuses personnes y ont énormément souffert, il y a à peine 73 ans. Beaucoup d’entre eux ont été séparés de leur famille, parents, enfants…                                              D’autres se sont faits assassinés.

C’est un lieu où l’émotion est présente, comme la tristesse.

C’est donc un lieu de mémoire car les membres d’une famille ou d’une personne décédée dans le camp, viennent lui rendre hommage en pensant à elle.

La mémoire, le souvenir du passé sont essentiels pour construire notre futur.

 

                                                                                                                                                                               Emilie FERRO    3 A

« Où ? 1918-2018 »

Les élèves des 4 classes de 3ème ont mené ce projet tout au long de l’année, sous la direction de Louise Lévêque, metteure en scène de la Compagnie « Vivre dans le feu » et encadrés par les professeurs de Lettres et d’Histoire du collège.

En octobre, ils découvraient à Pfetterhouse des ouvrages défensifs de la Grande Guerre situés dans la zone des 3 frontières, ayant fait l’objet d’une restauration par l’association du Kilomètre Zéro.

Dans un second temps, les élèves ont été accueillis au Conseil départemental du Territoire de Belfort où ils ont pu consulter des archives de la Première Guerre mondiale ; Joseph Schmauch et Jean-Christophe Tamborini leur ont préalablement expliqué le rôle d’un service d’Archives départementales. Les documents mis à disposition concernaient tout particulièrement l’année 1918 : la presse locale (La Frontière, Germinal…), des cartes postales, des courriers adressés au maire de Morvillars (la commune accueillant durant la guerre un HOE, c’est-à-dire un hôpital militaire), les éphémérides du belfortain Louis Herbelin, décrivant au jour le jour les événements se déroulant à Belfort et dans le département. Les élèves ont collecté dans ces documents toutes les phrases interrogatives. Ils ont fait de même avec les lithographies conservées au musée d’Histoire et consultées à la Tour 41.

Les élèves ont également collecté les questions qui leur étaient posées dans leur vie quotidienne. Toutes ces phrases interrogatives furent le point de départ du texte composé par Louise Lévêque. Ainsi fut créé ce projet d’écriture autobiographique et historique, sous forme de poème documentaire.

Entre février et avril, dans le cadre d’ateliers de pratiques théâtrales, elles ont été mises en scène et mises en voix ; début mai, furent organisées les dernières répétitions générales. C’est devant leurs camarades du collège que le spectacle a d’abord été présenté vendredi 4 mai à 15h00 ; puis devant parents, professeurs et invités pour une seconde représentation à 17h30.

       Pour tous, ce projet a été le moyen de rendre plus concret ce qu’est la notion d’engagement (à travers l’histoire et aujourd’hui). Il a contribué à initier les élèves à la recherche dans les documents d’archives, à la construction de la réflexion personnelle, à cultiver la sensibilité et l’esprit critique de chacun. La mise en œuvre de la performance poétique et historique a permis de travailler le processus de création collective, en encourageant le développement de compétences multiples. Sur scène, devant un public, chaque élève s’est exprimé avec sincérité et émotion ; certains se sont véritablement révélés dans cet exercice difficile.

Pour tous nos élèves, ce projet a constitué  une belle expérience, s’inscrivant parfaitement dans leur formation de futur citoyen et leur faisant prendre conscience de valeurs précieuses à défendre.

Encore bravo à nos élèves et de sincères remerciements à toutes les personnes qui ont rendu possible la réalisation de ce projet.

L’équipe éducative

Hugo, Mathieu et Luka, lauréats du concours national de la Résistance et de la Déportation

Engagés dans le concours en novembre 2017, Hugo Plasse, Mathieu Schmitt et Luka Tourot-Savic viennent d’être récompensés pour leur seconde place au niveau départemental. Le thème de cette année « S’engager pour libérer la France » leur a donné la possibilité d’étudier les parcours d’hommes et de femmes exceptionnels qui ont combattu l’occupant allemand et le régime de Vichy pour permettre aux futures générations de vivre dans un pays libre : Paul Koepfler, passeur originaire de Belfort, opérant au niveau de la ligne de démarcation, Marc Bermot, membre des bataillons de Choc ayant participé à la libération d’Etueffont en novembre 1944, Daniel Zanotti, belfortain engagé dans les Forces françaises Libres et connu sous le pseudonyme de « Soldat Ryan » ; Lucie Aubrac et Germaine Tillion, résistantes et déportée pour la seconde.
Pour Hugo, se présentait ainsi l’occasion de rendre hommage à son arrière-grand-père, Paul Corneille, gendarme à Grandvillars et engagé dans les Forces Françaises de l’Intérieur, qui effectuait des missions de repérage dans le secteur de Frambouhans (Doubs).
Nos collégiens ont, à travers d’émouvants courriers adressés à leurs familles, fait la rencontre de ces jeunes franc-comtois, fusillés à la Citadelle de Besançon au nom des valeurs qu’ils défendaient.
Riches d’une nouvelle et grande expérience, les 3 garçons ont participé à la remise des prix qui se déroulait le 30 mai à la salle des fêtes de Belfort, en présence de Pierre Rolinet, résistant déporté au Struthof et de Madame le Préfet, Sophie Elizéon ; ils visiteront avec d’autres lauréats du Territoire de Belfort le Centre de la Résistance et de la Déportation de Lyon le 5 juillet et parcourront la ville dans les pas de Jean Moulin.

Vernissage « Habitat Durable »

Jeudi 7 juin 2018

EPI Architecture

Dans le cadre de l’EPI « Architecture Durable » (Ensiegnement Pratique Interdisciplinaire) les élèves des quatre classes de 3eme du collège Lucie Aubrac de Morvillars ont travaillé la question de l’architecture abordée par le point de vue du développement durable de façon pluridisciplinaire en Arts plastiques, Éducation Musicale, SVT avec leurs enseignantes Marie-Claude Lepera, Isabelle Brizard et Agnès Lloret.

Pendant l’année ce travail a été enrichi par la visite du site de Notre Dame du Haut, avec une visite guidée de la Chapelle de Le Corbusier par Karine Terral (architecte CAUE) et une visite du monastère de Renzo Piano éclairée par un échange avec une sœur ayant suivi la construction.

Karin Terral est intervenue dans les quatre classes pour compléter les apports sur l’habitat durable avec divers exemples d’architectures, et elle en a profité pour aiguiller les élèves dans leurs projets.

Un travail de vidéo croisant Le Corbusier et Gilbert Amy a été réalisé en musique, une maquette à été créée en arts plastiques en prenant appui sur l’apport théorique vu en cours mais aussi nourrie de la visite à Ronchamp, des échanges avec Karine Terral et du travail de recherche sur les matériaux réalisé en SVT. Ce dernier travail a donné lieu à des vidéos et présentations numériques.

L’ensemble du travail à été présenté lors du vernissage de l’exposition des travaux en salle polyvalente (maquettes et vidéos). Différents groupes ont pu expliquer leurs travaux. Adrien Fatou et Coraline ont lancé le vernissage en faisant un retour sur les notions abordées pendant l’année :

     

Tom a bluffé l’assemblée grâce à son travail de montage vidéo sur Notre Dame du Haut, suivi d’une fausse interview de Le Corbusier et un enchaînement de présentation des différents travaux.

  

       

Notons le sérieux du travail des élèves et la qualité de leur prestation orale qu’ils ont répété les heures précédentes pour expliquer au mieux leurs démarches à leurs parents !

Un grand merci aux élèves qui se sont donné du mal à tout mettre en place, et un grand bravo à Adrien et Tom pour leur investissement et leur sérieux.

 

 

Tom qui s’est occupé de toute la partie logistique :  

Et Adrien qui a animé le vernissage :

 

Merci aussi à Karine Terral qui nous a permis de mener à bien ce projet !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Projet « Un SMS pour la Paix »

Lundi 4 juin 2018

Le land art

Dans le cadre du projet « Un SMS pour la Paix » l’artiste Pierre Duc est venu expliquer aux élèves de 6A et de 6B son travail.

Le descriptif du projet :

http://centenaire.org/fr/espace-pedagogique/ressources-pedagogiques/exemples-de-projets-scolaires/premier-degre/des-sms-pour

 

I. Le land art en deux mots :  

C’est une pratique artistique ou il s’agit d’utiliser la nature, autre chose qu’une feuille de papier pour créer.

Dès les années 60 des artistes se sont dit que la nature était un support.

 

II. Quelques réalisations :      

  • L’homme de Néandertal : crée là où il a été trouvé, à l’occasion du tour de France.

Créé avec des copeaux, de la sciure, de la paille, de la chaux.

Ce sont des œuvres éphémères.

Fait en une semaine avec des étudiants allemands.

 

  • Dans le cadre du tour de France : Pasteur salue le tour à Ney.

Fait en tondant l’herbe, de la paille, du charbon de bois, des écorces et du plâtre pour la tête.

La légion d’honneur est composée de tomates.

 

  • Une montre a Mortaux avec un groupe scolaire, en 3 jours :

Écorce, sciure …

 

  • Coureur sur 10 hectares, toujours pour le tour de France

Franche Comté, réalise avec l’accord des agriculteurs.

Réalisé grâce à l’appui de mécènes.

Travail avec un géomètre. Herbe tondue et paille.

Sur 1 mois avec des bénévoles.

 

  • Vers un lac, Pour attirer l’attention sur la pollution du lac pour que le poisson puisse continuer à vivre.

 

  • En cours : c’est un parcours : dinosaure à Champagnole dans le Jura, où on a retrouvé des empreintes de dinosaures. Visible du haut d’un belvédère.  Réalisé par un labyrinthe de haricots.

 

Sera fini le 15 juillet, jusque septembre avec un jeu de piste dans le dinosaure pour pouvoir sortir.

 

  • Pièce d’un euro, en 1997 lors du passage à la monnaie unique en Europe.

Sur 6hectares 59, une surface égale a sa valeur.

De grandes bâches de plastique sont clouées au sol. La moitie a été détruite lors d’une tempête, tout a dû être refait.

 

  • Timbre de Pasteur. Sous la forme d’un timbre car la Poste était partenaire.

L’image a été créée en cachant les plantes

 

  • La Joconde, réalisé lorsqu’il était prof pour financer un voyage scolaire pour voir la Joconde.

Réalisé avec des colorants qui permettent aux paysans de voir les parties déjà traitées.

 

II. Pierre duc passe en revue les propositions des élèves

Pour réaliser notre travail en land art :

D’abord écrire le mot a la craie

On fait un rectangle, de 16 x 6 mètres

. Comment faire un angle droit ?

-> Prendre une ficelle, faire des nœuds et utiliser Pythagore

 

 

 

Un nœud tous les mètres de la ficelle. Marques à 3, 4. un tient la ficelle, on trace un triangle puis on trace un rectangle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut travailler avec des éléments naturels, choisir de tous s’installer autour des lettres (par exemple avec des gilets, des parapluies, banc, chaises…)

 

Séjour Mont d’or

Les élèves de 6A et 6D sont partis à Jougne près de Métabief pour pratiquer les activités de pleine nature.

Un super séjour apprécié, de tous, avec de bons moments de rigolade mais aussi quelques frayeurs dans les arbres ou sur le lac St Point.

Des apprentissages enrichissants sur le respect de l’environnement, la vie en collectivité pendant 3jours et 2 nuits et la maîtrise de ses émotions dans des activités physiques nouvelles pour beaucoup.

Sports paratgés

Le mercredi 16 juin, Maylis, Fyona, Calvin et Tristan ont participé à une journée au Gymnase Diderot  avec pour thème de la gestion du Handicap dans le sport. Basket en fauteuil, Langues des signes, Carabines lasers à l’aveugle etc…

Une journée intense et très appréciée par nos 4  représentants du collège Lucie Aubrac.  Bravo pour leur investissement et leur bonne humeur

La représentation théâtrale dans tous ses états

Dans le cadre de l’EPI « Déchets : quels enjeux » les élèves ont travaillé de 5B ont travaillé en français suite au spectacle « l’homme qui plantait des arbres ». Madame Chatenay-Rivauday présente le travail effectué dans son cours :

Semaine de création

Semaine de création

Dans le cadre de l’EPI « déchets : quels enjeux ? » les élèves de 5B et de 5D du collège ont travaillé avec deux artistes (Denis Lucaselli et Eric Bernaud) pour questionner nos rapports aux déchets avec leurs enseignantes Isabelle Brizard, Agnès Lloret, Marie-Claude Lepera et Tania Trimaille.

Avec le plasticien sculpteur Denis Lucaselli ils ont donné corps à une grand sculpture : « Gaspillage Monstre ».

Les élèves ont collecté ces dernières semaines divers objets du quotidien usagés ou obsolètes. Avec l’artiste ils les ont assemblés, ficelés, ligaturés puis ont attaché ces cocons à la structure construite par le sculpteur.

Le monstre nous accueille à l’entrée du collège, parsemé d’yeux de diverses poupées et autres marionnettes comme pour nous interpeller. Ce patchwork d’objets oubliés dans les caves et fonds de tiroirs nous invite à nous questionner sur ces déchets qui pourraient avoir une autre vie.

Eric Bernaud les entraîne sur une autre piste en leur proposant de sauver les objets récoltés. Ceux-ci sont transformés, acquièrent un nouveau sens, une nouvelle fonction. Ces créations sont accompagnées d’affiches, de mode-d’emploi, de vidéos expliquant leur nouveau fonctionnement. Rien ne se perd, tout se transforme !

Déroulé des journées :

Lundi 23 avril

MATIN :

Les 5d sont avec Denis Lucaselli pendant que les 5b sont avec Eric Bernaud :

L’artiste leur explique le fonctionnent de l’atelier : il faut réaliser des cocons à partir des objets apportés à la manière des création en art brut de « l’électricien de Philadelphie » :

« Philadelphia Wireman »  est le nom donné à un ensemble d’objets anonymes abandonnées dans la rue et récupérées par un passant à Philadelphie en 1982. On dénombre 1.200 pièces composées de fils de fer formant des sortes de pelotes auxquelles l’auteur a intégré divers objets de récupération.”

( source : https://abcd-artbrut.net/collection/anonyme-philadelphia-wireman-usa/)

Créations «  Philadelphia Wireman »

Denis Lucaselli installe la structure qu’il a préparé à l’aide des élèves puis ces dernires réalisent des assemblages en ligaturant les objets, ce qui permet d’unir des objets de couleur et texture différentes et les assembler. La matinée est dédiée à la création de ces « cocons ».

 

  

APRES-MIDI :

Les 5d sont avec Éric Bernaud pendant que les 5b sont avec Denis Lucaselli :

A. Tour de classe

Nous faisons un point avec les élèves autour des objets qu’ils ont apporté. Eric à lui aussi joué le jeu et liste les objets qu’il à apporté. Certains comme une chemise sont usés par le temps mais encore utilisables, d’autres ont déjà subi des réparations comme une chambre à air qui a déjà été réparée par des rustines et est arrivée au bout de sa vie de vélo.

Dans un second temps, Éric se présente plus précisément : réalisateur, bricoleur !

Si l’on revient à notre sujet : cet artiste aime ce qui nous intéresse :

Récupérer, recycler, réutiliser

Remarque de Dylan : on peut tout contrôler quand on se sépare d’un objet, pour que rien ne reste dans la nature. Il existe des filières pour chaque objet afin de ne pas polluer lorsqu’on se sépare de nos vieux objets.

Que fait on d’un objet qu’on n’utilise plus ? On jette, on répare, on donne, on laisse au fond du tiroir, on mène à la déchetterie, on revend, apporte à Emmaüs ….

B. Présentation

Éric montre quelques photos illustrant son rapport au recyclage, notamment lors des travaux dans sa maison : le bricolage est important au quotidien !

Un mur devient rembarre,

Une table d’écolier devient support de lavabo,

Le meuble à plan devient sommier,

Morceaux d’enseignes deviennent lumière,

Deux lampes cassées devienne une seule lampe … qui marche,

Espalier devient sèche serviettes,

Cône de signalisation avec une poignée devient porte voix ….

C. Quelques images :

Eric n’est pas seulement bricoleur, il est aussi réalisateur : il fait des films !

-> fltm : pince Mi et Pince Moa expliquent comment travailler le fil de fer

Fltm est un film de tuto, les élèves devront en faire pour leur objet, pourquoi pas en complétant par les étapes, et un mode d’emploi.

-> Qu’est-ce qu’une notice, un mode d’emploi ?

Exemples détaillés inspirés d’ikea

-> Le détournement est un point intéressant : rappelez-vous l’urinoir de Du champ : le détournement, la signature et le titre font l’œuvre.

-> exemple d’un architecte qui détourne des objets de façon poétique

D. Mise au travail

Les élèves qui n’ont pas d’objet s’en voient prêter. Chacun doit dessiner son objet puis avec une couleur ajouter des éléments pour le compléter.

Les élèves passent au tableau expliquer leur projet :

Yasmine : une balance repose main avec cachette sécrète pour les bonbons

Eloïse : la sonnette devient couvercle à bonbons

Mattheo : un feutre à tableau dévient lampe d’agent secret avec rayon laser

Sam : une bouteille devient perchoir, nichoir à oiseaux

Coline transformerait une poêle en horloge

Julie et Kelia enlèvent le clavier du minitel, le transforment en télé en ajoutant une télécommande et une antenne

Dylan et Nicolas proposent une cafetière : Dylan veut en faire une serre ; Nicolas mettrait un système électronique pour en faire une radio

Selen veut transformer une boule à thé en lunettes de piscine, ou des lunettes d’apiculteur

Rose propose de détourner l’écran du téléphone en miroir

Mathis propose de mettre le téléphone dans un gant

→ en lien avec cette idée, Éric projette des extrait de la vidéo « la télé de demain » réalisée il y a quelques années avec des 4e me du collège en partenariat avec Arte créative

https://www.facebook.com/eric.bernaud.5/videos/10214690501429098/UzpfSTEwMDAyNDMzNjc4MDY2MDoxNzAyNDA0NTA0NjM4NDc/

Florane transforme un lisseur en couper

Jérémy et Yanis customisent un porte carte en lui ajoutant du coton, un collier, des bandes fluo

Tina ajouté des roulettes à une boîte pour en faire un pot de fleurs

Au tableau on fait le point pour le vernissage :

on avait l’idée de présenter les objets sous la forme d’un concours Lépine. Pour se faire il faut faire un objet.

Pour faire connaître un objet on doit :

Le manipuler -> démo / tuto

Le présenter

Réaliser une publicité

Mode d’emploi

Affiche / flyer

Les groupes se forment pour commencer le travail.

 

MARDI

Mardi matin

Les 5B travaillent avec Denis Lucaselli pendant que les 5d sont avec Eric Bernaud :

On continue quelques cocons, Denis a apporté du tissu pour les compléter et apporter de la couleur.

On fait le point sur la production du début de matinée avant de commencer l’insertion dans le structure :

 

Pause méridienne :

 

Nous reprenons à 13h30 avec les 2 classes en salle de musique.

Les élèves révisent pour la première fois ensemble les deux chants qu’ils présenteront lors du vernissage.

Après-midi

Les 5B travaillent avec Éric Bernaud  pendant que les 5d sont avec Denis Lucaselli :

On commence par un point : l’exposition des travaux en mai est prévue en salle polyvalente. Les objets doivent être bien finis pour l’exposition.

Il faudra réfléchir à tous les éléments à mettre en place pour réussir cette présentation : les élèves sont invités à visiter l’expo à l’Espace Multimedia Gantner.

http://www.espacemultimediagantner.cg90.net/rendezvous/terre-mer-signaux/

Chaque groupe présente son objet, son titre, ce qui l’accompagnera (mode d’emploi, stop motion … ), et ce qu’il reste à faire.

Il faut finir correctement chaque objet.

→ mise au travail


Kyllian et Enzo construisent leur robot à partir d’u bout du minitel désossé par des filles de 5d.

Le mode d’emploi de Maélys et Julie prend forme !

 

MERCREDI

Les élèves poursuivent leurs réalisations, les chansons et gingles prennent forme avec Mme Brizard, les objets sont terminés, le « Gaspillage Monstre » est fini !

JEUDI

Matin

Les 5D terminent leur travail avec Eric Bernaud :

Nous faisons le point groupe par groupe :

Julie et Kelhia : « La télé futur »

Il faut nettoyer l’objet puis prendre des photos avec le smartphone des composants,.

Coline Éloïse : « l’horloge lumineuse »

Finitions

Film dans le noir

Selen, Yasmine, Tina : « Fashion recycling »

Finitions, Prendre en photo les objets

Filmer le défilé

Tehani, Emma : « Grille pain moderne »

Finitions

Stop motion sur fond bleu

Lucie et Eva : « La coiffeuse la plus canon »

Finitions

Mattys et Florane : « Le mixeur 2000 »

Finitions

Louna , Rose : « le flotteur miroir »

finitions objet, améliorer

Nicolas et Dylan : « l’arroplante »

Film stop motion

Daniel et Matteo : « le fer à fleurs »

Finitions

Sam et Adem : « Mangeoire à oiseaux »

Dessins d’oiseaux, bande son

Après-midi

Les 5B travaillent avec Éric Bernaud :

Comme le matin, on liste les projets, le travail a faire :

L’arroseur arrosé : Faire vidéo

Robot : Bruitage à faire + Nouvelle vidéo ou l’armure apparaît comme pour Iron Man en enlevant élément par élément

Le monstre maladroit Photos dans le collège à faire

La brosse Adamt  Vidéo

Projecteur recyclé  Faire le son

Vase  Réaliser des fleurs + Affiche

Le parc à gendarmes  sons +  Animation dessins de gendarmes

Armure du chevalier Réalisation d’une affiche en grand

Le travail sera finalisé en mai, avec une dernière venue d’Eric Bernaud pour la mise en place de l’exposition.

Vernissage en présence des artistes jeudi 17 mai à 18h.

Un grand merci à nos deux artistes pour leur travail avec les élèves !

Gaspillage Monstre

Une sculpture nous acceuille a collège !