Pistes, ressources
https://padlet.com/agnes_lloret/h7krn4n7a7gs
https://padlet.com/agnes_lloret/5dlkbmgleotj
Nov 14
Visite au château de Montbéliard
Vendredi 4 octobre 2019 les élèves de 5B et de 5C se rendent au château de Montbéliard avec Mmes Brizard, Chauvin, Lepera, Lloret, accompagnées de la céramiste Catherine Beaume. Cette visite marque le dbut du projet sur le cabinet de curiosités sur lequel nous travaillerons cette année.
Présentation
Sylvie Biron -chargée de public pour les collections d’art et d’histoire- rappelle aux deux classes les règles de base :
Règle n°1 : ne pas toucher les oeuvres, rester a distance, attention aux crayons.
Règle n° 2 : Faire attention aux visiteurs, nous ne sommes pas seuls au musée. On fait attention à nos déplacements et au niveau sonore.
Les élèves sont répartis en plusieurs groupes qui tourneront dans la journée :
Beaux-Arts, Cuvier, questionnaire.
Visite de la collection Beaux-Arts :
La guide sonde les élèves : Qui est déjà venu ? Quelques uns connaissent ce musée peu ordinaire. La particularité du musée est que c’estun château, qui de plus abrite une collection pluridisciplinaire.
La trame de la visite aujourd’hui : la curiosité. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire avec différents intervenants sur la question du cabinet de curiosités. La céramiste qui interviendra auprès des élèves dans ce cadre nous fait par ailleurs le plaisir de participer à la visite.
Un aspect de ces choses que l’on trouvait dans les cabinets de curiosités : les animaux et leurs représentations. Ce sera le fil conducteur de cette visite.
1ère salle :
Un échange avec les élèves permet une mise au point concernant le vocabulaire :
Qu’y a t’il dans cette salle? Des tableaux et des sculptures.
Qu’est ce qu’un tableau?
Peinture, dessin, cadre avec image ? Ce terme est flou, on parlera plutôt de peinture.
La guide pose des images au sol pour un jeu.
Un volontaire choisi un animal vu dans une oeuvre. Les autres doivent deviner en posant des questions sur son milieu de vie.
2eme exercice : les élèves se répartissent par groupe pour présenter une œuvre au groupe.
Est-ce une représentation réaliste ou stylisée? Y-a-t’il des détails, des ombres pour une représentation réaliste, ou au contraire est-ce une représentation stylisée, simplifiée ?
Après un temps de concertation, nous effectuons la présentation par groupe :
Louis Aimé Japy, Vallée du Lomont, 1879, Huile sur toile, 140 x 201 cm, Collections musées de Montbéliard
C’est une peinture de paysage de campagne, sur toile. Les chevaux sont des animaux domestiques, locaux, réels. Ils sont au centre de l’image, au 1er plan.
C’est réaliste, les animaux sont détaillés, tous différents même si l’artiste travaille par petites touches.
Cette peinture représente des personnes dans un champ. Le titre est les travaux des champs. On est entre le paysage et la scène.
Des moutons, des taureaux, un cheval qu’on ne discerne pas derrière une charrette.
Ce sont des animaux d’élevage.
De loin cela nous semble réaliste, il y a des ombres mais il manque des détails, le peintre retranscrit les choses, nous les fait comprendre sans les détails.
C’est une peinture de mythologie, d’histoire. Beaucoup de choses sont mélangées.
Alexandre le Grand vient rendre hommage à un autre personnage important : Achille. C’est réaliste : c’est très détaillé, il y a des ombres. Mais ce n’est pas réel : le peintre à mélangé plein de choses qui n’existent pas ensemble. Il mélange plusieurs choses qui existent ou non.
Le dragon est irréel, il n’existe pas. C’est une sculpture au centre du tableau, il évoque la frayeur, la puissance. Il est a proximité d’aigles, d’un lion, dans une scène qui représente un personnage qui montre son importance, avec des armes au sol .
Collection Musées de Montbéliard
Une sculpture d’une femme avec un enfant qui a des ailes : L’Amour piqué par une abeille.
La sculpture raconte une histoire, l’abeille n’est pas visible tout de suite et permet de comprendre l’attitude des personnages : Cupidon n’est pas content, il s’est fait piquer. Dans la mythologie, pendant que Vénus cueille des roses, Eros va prendre du miel et se fait piquer par une abeille, il cherche réconfort auprès de Vénus. Celui qui pique les autres aujourd’hui se fait piquer. L’amour peut être sucré comme le miel ou piquer comme une abeille.
Salles d’archéologie
Les élèves ont chacun une image et ils doivent retrouver l’objet dans les vitrines. Parfois l’image n’est pas du tout à l’échelle et nous surprend. Il y a des objets de différents types, de différents usage et symboliques. Certains sont très stylisés, comme le serpent en forme de bague dont la tête n’est pas détaillée, d’autres sont plus réalistes comme le taureau avec un anneau mais irréel (tricorne).
La visite de cette partie s’achève, les élèves changent de guide et de lieux :
Visite de la collection Cuvier :
Notre guide, Marie Anne Héran, questionne les élèves : Qu’est ce qu’un cabinet de curiosités ?
Elle leur montre la célèbre gravure du frontispice de l’Histoire naturellede Ferrante Imperato :
IMPERATO, Ferrante, Cabinet d’histoire naturelle, Cabinet de curiosités,16e siècle.
C’est l’ancêtre des musées d’aujourd’hui, un lieu où l’on présente tous les objets curieux que l’on souhaite présente : animaux, fossiles, statues, ….
De nombreuses questions se posent alors : comment les présenter, les classer ?
La classification des animaux :
Pour ranger il faut définir les critères, les boites, les classes qui vont définir ce rangement.
Cuvier à mis en place un classement pour les animaux
Comment les classer ? La taille, le lieu de vie, le régime alimentaire … les critères ne manques pas. Cuvier à choisi un système basé sur la description de l’animal : leur morphologie (forme externe) ou leur anatomie (le squelette et l’organisation des organes).
Cuvier a fait de l’anatomie comparée : on cherche d’abord les éléments qui se ressemblent puis les éléments qui sont différents.
Par exemple :
Un mammifère, ici un écureuil ; un oiseau ; un poisson :
Ils ont tous un crâne et une colonne vertébrale. Le poisson a des nageoires, l’oiseau à un bec et des ailes. Le mammifère a une mâchoire avec des dents particulières.
Or tous les animaux n’ont pas de squelette. Il a comparé aussi les orages internes et en a déduit 4 grands groupes :
1. Vertébrés : un crâne et une colonne vertébrale . Le squelette est interne
2. Les articulés : Papillon, scarabées, crabe ….: squelette externe, carapace
3. Les rayonnés : Coraux
4. Les mollusques Animaux à corps mou dont certains ont des coquilles, d’autres non
Cuvier à fait partie des 1ers à reconstituer des animaux à partir de fossiles.
Salle 2 : La classification aujourd’hui
On a défini des groupes encore plus grands en tenant compte de l’évolution :
Archées, Virus, Eubactéries, Eucaryotes
Exemple :
Les craniates : animaux à crânes, qui existent depuis le cambrien, plus de 50 millions d’années. Parmi les animaux animaux crâne, parmi eux, les myxines. D’autres ont une colonne vertébrale = un vertébré. Parmi les vertébrés, un groupe, avec les lamproies, sont caractérisés par une ventouse au niveau de la bouche.
Apparaît après un autre ensemble qui a une mâchoire, les gnathostomes.
Certains ont des squelettes en cartilage comme les chondrichtiens, d’autres ont un squelette en os, les osteichthyens.
Apparaît un nouveau caractère : les nageoires avec un seul os, seulement 4 nageoires : actinistiens.
Encore un élément : des membres (nos bras et jambes) : les tétrapodes (4pieds).
Si on prend l’exemple d’un dragon :
Long cou, gros corps, 2 ailes, longue queue. Souvent représenté avec 4 pattes, or puisque il a un crâne, une mâchoire, une colonne, il n’a que 4 membres. Certaines représentations sont fausses. On connait pourtant des vertébrés volants : la chauve-souris, l’écureuil volant (non actif contrairement à la chauve-souris qui bat des ailes), les oiseaux, les ptérosaures : ils n’ont que 4 membres et non 6 comme certains dragons de fiction.
Grâce à Cuvier nous pouvons comprendre comment réaliser des chimères crédibles.
III. Visite libre
Les élèves ont un questionnaire à remplir qui nous permettra de travailler de retour au collège.
Merci à Sylvie Biron, Marie Anne Héran, François Thirion ainsi que le personnel du musée qui a accompagné les élèves lors de leur visite libre, merci à Catherine Beaume d’avoir pris le temps de suivre cette première étape du projet du début à la fin.
Nov 14
Projet « Cabinet de curiosités »
Mardi 16 octobre et vendredi 18 octobre Cathy Baume, céramiste est venue présenter son travail aux élèves de 5eme du collège dans le cadre du projet « cabinet de curiosités »
Pour se présenter, Cathy dialogue avec les élèves sur ce qu’est une céramiste :
le mot argile vient du grec keromos : Terre à pot. C’est le 1er art du feu, donc on cuit la terre.
Maintenant que l’on sait ce qu’est la céramique, se pose une question : Qu’est ce qu’on peut faire en céramique dans le cadre du cabinet de curiosités ? Tout d’abord, définissions ce que l‘on va faire.
Les élèves définissent ce qu’est un cabinet de curiosités : un lieu -une pièce, une armoire, une boîte- où l’on accumule des objets qui attisent notre curiosité, qui nous étonnent, des objets rares, beaux, étonnants comme des chimères. On peut accumuler, classer des objets, les présenter avec des cartels. Dans les cabinets de curiosités on peut trouver des animaux inventés, des vrais (taxidermie), des objets qui attisent la curiosité (rares, scientifiques, œuvres d’art ….).
Notre cabinet se déroulera dans le cadre d’un projet :
……
Pour créer le lien entre le projet et la céramique Cathy nous invite à regarder une émission présentant le portrait d’une céramiste (Silence ça pousse, du 11 octobre 2019) : « Rencontre : Murielle Joubert, céramiste. Cette artiste s’inspire de la morphologie parfois inattendue des graines pour proposer des objets inédits. »
Marlène Joubert ramasse des graines, les reproduit. Pour elle le jardin est une source d’inspiration, elle ramasse, met en scène les graines dans leur grande diversité. Il s’agit de montrer ce qu’on ne voit pas. Elle révèle les formes, la diversité des formes.
Après des études d’arts graphiques au lycée, elle a appris à Sèvre, elle reproduisait des formes avant de se lancer dans son atelier. Elle fabrique des moules en plâtre dans lesquels elle reproduit la forme plusieurs fois des céramiques par estampage.
Par ces créations Marlène Joubert veut intéresser les gens à leur environnement, à regarder ce qu’on a sous les yeux .
Après le visionnage nous faisons le point avec les élèves : elle travaille sur les graines et la nature pour montrer aux gens ce qu’ils ne voient pas.
Pourquoi ? Pour apprendre, mettre en valeur quelque chose de naturellement joli. Ces graines sont importantes car elles nous nourrissent, nous permettent de respirer. Sans elles ont ne peut pas vivre.
De même, dans le cadre de notre projet, nous souhaitons sensibiliser le public à la protection de l’environnement.
Le travail :
Cathy a apporté un carnet par classe. Les élèves devront y dessiner un objet qui sera découvert par une espèce future. L’objet choisi devra raconter notre histoire.
Comme devoirs cachun doit présenter une liste d’objet à représenter dans le cabinet, par exemple :
un végétal, un animal, (image, squelette), un objet scientifique, un objet technologique (smartphone qui participe à la description de l’environnement )…..
Cathy présente la terre avec laquelle nous allons travailler :
La porcelaine, une terre très blanche ;
Le grès chamotté (il comprend des grains de terre, permet de meilleurs collages).
Attention, la céramique est très fragile, les objets qui circulent doivent être maniés avec précaution.
Cathy fait une démonstration de terre pincée puis montre différents objets :
Une terre crue sèche circule dans les mains des élèves, une fois sèche, il faut la cuire à 1000C°. C’est une cuisson biscuit, elle est encore poreuse, on peut la peindre. Les pigments de gouache disparaissent quand on recuit. Sur le biscuit on met de l’émail qui protège.
Comme dans la vidéo, les éléments sont estampés dans un moule
Exemples : os, fossiles
Les élèves de 5C bénéficieront d’ateliers avec l’artiste Bernaud tandis que les autres classes auront des ateliers avec Cathy, par conséquent ils expérimentent aujourd’hui le modelage en terre.
Chaque élève reçoit un morceau de terre. Il s’agit tout d’abord d’en faire une boule, puis on la maintient au creux d’une main pendant qu’avec l’autre on commence à la pincer pour monter progressivement les bords. Cathy montre le geste à effectuer avant que chacun puisse se lancer.
Une fois que les bols sont réalisés, nous les mettons à sécher, bien entourés dans un film plastque pour un séchage lent.
Les élèves doivent réfléchir à un décor qui soit en lien avec le thème.
Merci Cathy pour ses ateliers et à Sophie Monesi qui est venue suivre le projet.
Sep 26
«Femmes: de quel genre êtes-vous?»
Lors du vernissage à la Poudrière les élèves ont pris le micro pour expliquer aux familles et à l’équipe éducative le fil du projet qui visait à lutter contre les idées préconçues :
« On pense que les femmes sont passives, douces, maternelles, au contraire les hommes sont forts, conquérants, actifs. Ainsi on dit : « être un garçon manqué »,
« se battre comme une fille ». Ces inégalités créent des différences dans la société : plafond de verre, différences de salaires… Nous nous sommes donc questionnés sur : ces idées reçues, leurs origines, leurs conséquences. Cette réflexion a été élargie au racisme en anglais et arts plastiques. »
Les élèves ont présenté les différentes étapes du projet :
Mais aussi la place des femmes dans l’évolution de la société, par exemple : Simone Veil : projet de loi sur la légalisation de l’avortement en 1974.
• Les ateliers avec Komorebi, un duo de chanteuses -Claire et Clara. Les élèves ont créé leurs propres paroles sur une des chansons du groupe afin de donner là encore leur point de vue sur l’idée qu’on se fait de la femme.
http://www.clg-morvillars.ac-besancon.fr/2019/02/13/atelier-n1-komorebi/ http://www.clg-morvillars.ac-besancon.fr/2019/03/27/komorebi/
Lien vers la vidéo du vernissage :
Juin 05
Le projet Cabinet de curiosités s’est terminé ce mardi 4 juin.
Les élèves, accompagnés de leurs professeures Mmes Chauvin, Lepera, Lloret, Rayot et Trimaille, ont présenté à leurs familles et à l’équipe éducative le travail réalisé tout au long de l’année. Avec l’artiste Simone Découpe qui les a accompagnés dans ce projet, ils ont mis en scène leurs réalisations (cadres lumineux, linogravures, insectes en kirigami, créations en volume, cristaux, etc) dans la salle de SVT transformée pour l’occasion en cabinet de curiosités.
La soirée à été l’occasion de faire le point sur le déroulé du projet, de la visite au château de Montbéliard, avec un travail sur la classification et l’évolution des espèces, la découverte des chimères, les ateliers avec Simone Découpe poursuivis en maths sur la question de la symétrie, à la création en SVT et Arts plastiques d’un catalogue gravé sensibilisant à la disparition des espèces. Les élèves ont été confrontés à diverses formes d’art et de cabinets de curiosités – que ce soit avec la collection des Beaux Arts du Château de Montbéliard ou grâce au prêt de l’oeuvre Stèles Binaires de David Guez par l’Espace Multimedia Gantner présentée par Sophie Monesi- ce qui leur a permis de proposer leur propre version du cabinet de curiosités.
Merci à nos partenaires pour nous avoir accompagnés dans ce projet : le dispositif Culture collège qui a permis le financement via Gérard Oustric et Véronique Poulet, Madame Biron et Monsieur Thirion qui nous ont fait découvrir le chateau de Montbéliard, Sophie Monesi qui nous a accompagné dans l’élaboration du projet et nous a fait découvrir l’oeuvre de David Guez, Fabien Vélasquez pour sa veille documentaire et sa présence (et toute l’équipe, toujours prête à répondre à nos sollicitations). Et un grand merci à Allan, ancien stagiaire au collège qui a beaucoup aidé pour la mise en place du vernissage, à Madame Cross, présente jusqu’au bout. Sans oublier notre artiste, Simone Découpe !
Des insectes géants sont épinglés sur les murs,
un œuf de dragon et un œuf de dinosaure prennent place dans les vitrines.
D’étranges créatures sont gardées en bocaux soigneusement étiquetés.
Insectes en kirigami et autres papiers découpés prennent place sous cloche.
L’indispensable crocodile prend place au plafond. ..
Accompagné de quelques insectes géants.
Dans le couloir diverses réalisations d’autres classes autour du thème.
Les élèves présentent par groupe le travail réalisé au cours de l’année.
Lylio fait une démonstration de papier découpé. La minutie est de mise.
Esteban qui a bien aidé pour la mise en place des derniers éléments et du vernissage explique comment réaliser des cristaux. Ceux réalisés en physique-chimie vont rejoindre le cabinet de curiosités.
Un petit groupe fait une démonstration de linogravure.
Et bien sûr, un grand merci à Simone Découpe pour ce travail !
Les affiches réalisées par les 6eme en gravure tetrapack nous conduisent jusqu’à la salle de SVT, faisant passer haut en couleur le message : préservons la biodiversité !
Mar 27
Atelier avec Komorebi et les 3A
Ce mercredi 20 mars dans le cadre du projet sur les femmes en 3eme nous accueillons le duo d’artistes Komorebi avec Mélanie de la Poudrière.
Par groupe les élèves proposent de revisiter les paroles. Chaque groupe donne son point de vue sur la question de la représentation des femmes via son texte. Une fois que tous sont prêts, c’est la mise en commun. Les différents couplets créés par les élèves sont chantés en musique.
Vidéos des répétitions :
Merci aux artistes pour cette intervention et bravo aux élèves pour leurs couplets !
Mar 26
Ce lundi 25 mai nous retrouvons Simone Découpe pour un dernier atelier.
Nous rappelons le travail accompli et ce qu’il reste à faire. Les taches sont distribuées :
finitions des insectes petits et grands, réalisation d’un gorille avec volets sur le cœur et le cerveau, mise sous cadres des gravures, conception de l’affiche pour le vernissage.
Le vernissage aura lieu le mardi 4 juin à 18h, nous retrouverons Simone l’après-midi pour la mise en place de l’exposition.
Merci Simone pour cet atelier !
Mar 19
Lundi 18 mars
Nous recevons Studio Sauvage et Mélanie de la Poudrière pour une nouvelle cession autour de la question des femmes dans le cadre du projet en 3eme « femmes : de quel genre êtes-vous ? ». Les élèves ont précédemment découvert la technique de la sérigraphie avec Axelle, la 1/2 de la classe à découvert en salle polyvalente l’œuvre de Barbara Kruger prêtée par les musées. Nous reprenons aujourd’hui pour mettre en place les réalisations qui seront exposées à la Poudrière et qui répondent à la question du projet.
Barbie vient prêter main forte à Axelle pour cet atelier.
Axelle présente le visuel travaillé à partir d’une image libre de droit et modifiée pour évoquer l’œuvre de Barbara Kruger prêtée par les Musées de Belfort, exposée en salle polyvalente.
Aujourd’hui les élèves vont réaliser l’impression à la machine sur des papiers différents. Chaque élève en choisi trois.
Attention, le visuel est travaillé, il y a beaucoup de détails, or plus il y a de détails dans l’écran, plus il peut se boucher. Nous ne sommes pas dans la recherche de la perfection mais dans un rendu unique qui rendra visible une réflexion personnelle.
Les élèves devront pour la prochaine fois apporter des magazines pour découper, mais aussi tout ce qui peut se coller pour donner sens à leur production : tissu, papier calque, peinture, maquillage, objets de récupération, bijoux, cailloux, coquillages, photos, laine, fil à broder …
Avant de se mettre au travail on fait un petit point de vocabulaire et de rappel de ce qu’est la sérigraphie pour les élèves absents la dernière fois.
Barbie commence les préparations : il faut scotcher l’écran pour isoler le motif. Ensuite on place l’encre avec la racle, on la dépose sur le scotch et on nappe.
Les élèves font leurs impressions, d’abord les exemplaires de couleur, puis ceux en noir.
Une fois que chacun est équipé de ces exemplaires il faut réfléchir au point de vue qui sera affirmé et trouver un slogan et la composition.
Un petit brainstorming collectif permet de lancer le travail puis chacun s’attelle à mettre en place sa première création à partir des images et des lettres découpées dans les magazines.
Merci à Axelle, Barbie et Mélanie pour ces ateliers, nous avons hâte de nous retrouver au prochain rdv le 8 avril pour la suite de ces créations !
Mar 19
Lundi 11 mars
Nous accueillons une nouvelle fois Simone Découpe dans le cadre du projet Cabinet de Curiosités avec nos 5D. Mesdames Rayot, Trimaille, Lepera et Lloret accompagnent les élèves dans cet atelier.
Pour se remettre dans le bain, Mme Lloret présente aux élèves un ouvrage sur les Cabinets de curiosités :
https://www.actes-sud.fr/catalogue/jeunesse/cabinet-de-curiosites
ce sont des lieux considérés comme les ancêtres des musées, on y accumulait divers objets d’origines hétéroclites. Les pièces imposantes étaient accrochées au plafond, notamment les crocodiles, incontournables du genre (Simone nous a d’ailleurs préparé une surprise !).
Nous feuilletons le livre qui nous rappelle la disposition des cabinets avec l’exemple de celui de Rodolphe II, la présence des squelettes et fossiles, d’animaux empaillés, de coquillages, insectes sous cadres, de chimères et autres mystifications telles les licornes, des herbiers, pierres précieuses, objets ethnographiques, armes et bien sur objets de sciences. Le champ est vaste !
Les élèves peuvent -comme cela se fait dans les musées- faire un prêt d’objet dans le cadre du projet, par exemple une pierre ou un fossile qu’ils ont pu trouver.
Concernant cette cession, les élèves reprendront le travail sur les insectes qu’il faut à présent mettre en volume par du fil de fer
En parallèle un groupe reprend les gravures pour les légender au tampon. On peut utiliser des consonances latines avec un nom d’espèce en majuscule et le second en minuscule.
Un dernier groupe poursuit le travail de découpe au scalpel.
Timéo s’arme de patience pour découper un superbe corail !
A la fin de la journée certains éléments sont placés sous cadre et sous globe :
MErci Simone pour cet atelier et à bientôt !
Fév 13
Le jeudi 7 février 2019, les élèves de la classe de 3A ont travaillé de 10h à 12h avec le duo vocal féminin Komorebi dans le cadre du projet sur la femme.
Komorebi signifie en japonais « les rayons du soleil filtrant à travers les feuillages des arbres ». Ce duo lumineux, c’est l’union de deux jeunes filles, Claire et Clara qui explorent l’univers des intraduisibles par la musique.
Tout d’abord, les deux jeunes artistes ont évoqué brièvement leurs parcours professionnels.
Après un échauffement vocal sur le chant « Ella, elle l’a » de M. Berger étudié en cours d’éducation musicale, Claire et Clara ont présenté leur chant Mangata.En suédois, ce mot désigne « le reflet du clair de lune sur l’eau. »
Puis les élèves ont commencé l’apprentissage du chant MANGATA en version acoustique puis avec la bande son d’un accompagnement réalisé par ordinateur (M A O). Travail sur l’articulation, sur le texte, sur les nuances avec des jeux de questions-réponses.
Et, cette séance musicale s’est achevée sur l’évocation du travail d’écriture à réaliser par les élèves lors des prochaines séances et du lien poétique entre la lune et la femme.
Commentaires récents