Climat Général

Prêt de l’oeuvre « Climat Général  » de Claire Malrieux par L’Espace multimédia Gantner.

Découverte par les 5C dans le cadre du projet Aire Terrestre éducative.
Merci Sophie Monesi pour la présentation de l’œuvre et les échanges avec les élèves.

Merci Vincent, Lucas, Raphaël et Sophie de @espacemultimediagantner pour l’installation, merci à Sophie pour la médiation 👍

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Climat général

 

Claire Malrieux, Climat général, 2017

1, Découverte

Les élèves rentrent dans la salle accueillis par l’œuvre, sonore.

Nous marquons un temps d’observation, de contemplation de l’œuvre .

Présentation par Sophie Monesi :

Sophie est chargée des publics et de la collection à l’Espace multimedia Gantner. Elle s’occupe des prêts et de la médiation, comme ici. La médiation permet de faire des liens entre les éléments, ici l’oeuvre et les élèves.

2,La parole est donnée aux élèves pour décrire l’œuvre :

– « des formes bizarres, des triangles, des rayures, une forme bleue comme une rivière …. des formes géométriques en mouvement, des formes répétitives décalées ».

Ses formes sont d’abord tracées à la main, puis amplifiées à l’ordinateur, répétées par un programme.

Ces formes évoquent des arcs-en ciel, des pays, des montagnes … Les dessins se forment, changent, se transforment.Il y a superposition, assemblage, collage.

3, Qu’évoque l’œuvre ?

Les formes mouvantes évoquent une cartographie, des graphiques avec des données.

A savoir : les formes sont dessinées par l’artiste puis retravaillées par ordinateur : numérisées, transformées en dessins vectoriels soumis à un programme qui génère des formes en les multipliant, décalant.

Le titre est évocateur : Climat général

Le sujet est donc tout ce qui fait le climat aujourd’hui. Le contexte actuel est important, nous sommes dans l’anthropocène. Cette période est caractérisée par la modification de l’environnement par les activités humaines.

Le programme de l’artiste récupère des données en ligne et utilise les dessins proposés par l’artiste en fonction de ses données. Les images sont donc toujours différentes, c’est une œuvre générative qui propose comme une photo du climat faite de symboles. Symboles créés par l’artiste.

Cette œuvre nous propose un état des lieux de la Terre à l’heure actuelle.

Tous les éléments sont des symboles propres à l’artiste. On peu imaginer que l’eau est représentée par la vague bleue par exemple. Le langage est original, fonctionnant un peu comme des hiéroglyphe pour nous : nous devinons un message sous-jacent mais nous n’arrivons pas à tout décrypter.

Activité humaine, industrielle, pollution …. Sons et dessins sont à chaque fois différents.

L’œuvre abstraite conserve un certain mystère et nous interroge.

4, Votre climat

Les élèves ont ensuite été invités à proposer en dessin leur climat général.

ATE : rencontre avec Thierry Liegeois

     Interventions de Thierry Liégeois

 

Lundi 27 février et mercredi 1er mars l’artiste Thierry Liegois vient échanger avec les 5e et 6e autour de son travail et des projets des élèves.

Thierry présente sont travail à partir de pièces qu’il a apporté. Le travail de céramique peut se faire par diverses techniques que les élèves pourront expérimenter à leur tour lors d’ateliers.

 

Le modelage : la terre est travaillée à la main et avec de petits outils pour prendre forme.

On peut selon les formes à construire travailler librement ou s’aider d’une structure, de journal qui supportera la terre.

L’estampage :

     

exemple : une écorce d’arbre. Thierry à réaliser l’emprunte d’une écorce, en a fait un moule en plâtre qui lui permet de reproduire cette écorce sur la terre. Ici il a réalisé le pot du bonzaï. Cette technique permet d’avoir de très nombreux détails que l’on pourrait difficilement créer par modelage.

Avant d’estamper, il faut étendre la terre sur du tissu, en plaçant des guides/cales de chaque coté pour une épaisseur régulière.  Cette plaque est ensuite posée dans le moule et elle prend la forme de l’objet moulé.

Le tournage.

On peut utiliser un tour ou des outils comme celui présenté ici qui remplace le tour.

 

Le moule :

Cette technique demande plusieurs étapes. Il faut d’abord créer la forme en terre, avant de la recouvrir de plâtre. L’intérêt est de produire des objets en série.

Les moules s’utilisent avec de la barbotine : on rend la terre très liquide, on en rempli le moule à ras bord. Le plâtre absorbe l’eau, la terre se colle au bord. On recharge jusqu’à ce que l’épaisseur soit suffisante, on vide, laisse sécher et démoule.

Exemples : le fenouil, avec un moule simple en 2 parties, le choux-fleur en 8 parties.

Il y a d’autres matériaux pour les moules, comme le silicone,

ou l’alginate.

 

Le travail par plaque :

Il faut étendre la terre sur du tissu, en plaçant des guides/cales de chaque coté pour une épaisseur régulière.  Cette plaque peut ensuite être assemblée à d’autres grâce à de la barbotine.

 

La cuisson :

La terre  est cuite en général en deux temps, un biscuit à 980°c qui laisse la terre poreuse, puis une seconde cuisson d’émail à 1300°C. On peut aussi faire une seule cuisson.

Attention, en séchant la terre se rétracte. Nous devrons en tenir compte pour les nichoirs qui nécessitent des mesures précises. Il faut compter autour de 20°/° de rétractation au séchage, et encore un peu à la cuisson.

 

La question de la vente des oeuvres est revenue quelques fois. Thierry est artiste professionnel, il vend ses oeuvres pour vivre, fait des expositions, des interventions notamment ici pour partager ses connaissances.

Une de ces oeuvres a notamment été acquise par le FRAC Besançon.

 

Après les échanges avec Thierry autour de son travail, les élèves présentent leurs projets. Nous discutons de la faisabilité des idées proposées et d’éventuelles modifications pour que ce soit réalisable dans nos conditions et temps de travail.

  

Merci à Thierry d’avoir pris le temps de partager son travail avec nos élèves et d’apporter un regard bienveillant sur leurs projets.

   

    

 

Visite a l’espace multimédia Gantner

Visite pédagogique à l’Espace Multimédia Gantner mercredi 11 janvier avec les 6d.

 

Dans le cadre du projet Aire Terrestre éducative, les élèves se sont rendus avec leurs enseignantes Mmes Chauvin et Lloret  à Bourogne découvrir un lieu clé pour notre projet, mais aussi une ressource locale intéressante.

Présentation

L’EMG accueille le public l’après-midi, avec possibilité de prêt de matériel, de travail sur place avec le matériel prêté ou le sien.  Etant une antenne du Conseil Général, les activités sont gratuite, ce qui est d’autant plus appréciable et accessible pour tous. Des ateliers sont en général proposés pendant les vacances, sur simple inscription. Autre point important du lieu, le fond documentaire est important, ciblé sur l’art et les nouvelles technologie mais le fond jeunesse et BD peut aussi intéresser les élèves.  Enfin, l’EMG est un lieu de création et d’exposition d’art contemporain, avec la plus grosse collection d’art numérique de France, mais c’est aussi un lieu de concert, de spectacles.

Pour suivre son actualité ; https://www.espacemultimediagantner.cg90.net/fr/

On retrouve aussi sur le site des liens vers des ressources/ des logiciels en open source (gratuits), dans l’esprit de ce que propose le lieu :

https://www.espacemultimediagantner.cg90.net/fr/logitheque-libre/

 

Après cette rapide présentation, les élèves sont divisés en deux groupes pour des ateliers :

 

Atelier dessin

Atelier dessin au fusain avec Florent Wong pour imaginer les aménagements sur l’ATE.

 

Découverte se l’exposition Post-growth avec Joël, et Atelier sur le thème de l’environnement.

Visite guidée de l’exposition puis atelier autour d’événements importants sur le thème de l’environnement.

Pour replacer les événements clés sur la frise, les élèves  découvrent ce que cachent ces termes (les OGM, l’effondrement climatique, l’écologie…).

 

Merci Joël et Florent Wong pour les ateliers, l’Espace multimedia Gantner , pour l’accueil.

 

https://www.instagram.com/artsplaslucieaubrac/?hl=fr

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Suite projet Aire Terrestre Educative

Les 5èmes C se sont rendus à l’Espace multimédia Gantner.

Sophie Monesi, chargée des publics, leur a présenté l’exposition « Post Growth » qui questionne la croissance, le progrès et ses conséquences sur l’environnement, et la sortie des énergies fossiles. C’est une invitation à réfléchir aux enjeux de nos sociétés pour un monde durable.

Les élèves ont aussi poursuivis leur travail de croquis sur les aménagements qu’ils voudraient voir installer sur l’aire terrestre éducative avec Florent Wong

Suite projet « Aire terrestre éducative » 5ème

Florent Wong, Arnaud Zumkeller et Kurt Hartmann sont intervenus de nouveau auprès de nos 5èmes C. Ils les ont guidés dans la réalisation de croquis des aménagements possibles sur l’aire terrestre éducative. Les élèves ont réfléchi à l’usage, aux dimensions et aux lieux de mise en place de leurs installations ainsi qu’aux matériaux utilisés et aux techniques employées.

Suite projet Aire Terrestre Educative 5ème

Immersion dans la nature !

Ce lundi 5 novembre, nous nous sommes rendus sur l’aire terrestre éducative, choisie par les élèves de CM de l’école primaire.

Avec Kurt Hartmann de la Maison départementale de l’environnement du Malsaucy et Arnaud Zumkeller de La ligue de protection des oiseaux, les élèves ont fait un état des lieux des arbres et des animaux présents sur le site.

En parallèle avec Florent Wong, artiste plasticien, ils ont fait des croquis in situ.

A l’aide de loupes, de clés de détermination, de fusain, de sens de l’observation et de curiosité, que de découvertes !

Projet 5eme ATE

ATE

Aire éducative terrestre

Projet 6eme /5eme et primaires

Les CM ont choisi le lieu. Il s’agit d’un lieu que l’on va protéger, un endroit à proximité que l’on apprend à découvrir.

Il s’agit de référencer toutes les espèces qui s’y trouvent, de faire un point niveau diversité.

Nous allons faire des installations pour préserver et favoriser le développement de cette biodiversité.

On peut aussi aménager le lieu pour que l’on puisse y faire cours.

Il va falloir réfléchir aux aménagements à mettre en place.

Dans ce cadre des artistes et animateurs nature interviendront pour la faisabilité du projet.

Aujourd’hui nous rencontrons Florent Wong, artiste plasticien.

→ Florent interviendra pour réaliser les croquis d’aménagements. Des intervenants de la Maison de l’Environnement et de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) aideront à la faisabilité du projet.

 

Florent Wong :

Le dessin est très important dans son travail.

On peut voir ses œuvres en galerie, par exemple à la Galerie Cheloudiakof, à l’Ecole d’art de Belfort, mais aussi dans d’autres lieux.

Travail de création de formes.

 

→ Découverte de carnets de croquis par les élèves.

→ Travail de croquis :

Demande : prendre note graphique de croquis en lien avec le projet (nature, lien homme/nature)

Demande 2 : imaginer des formes d’objets à installer sur l’ATE.

 

 

      

Clichés de Mémoires

Invités à faire découvrir aux élèves de deux classes de 3ème du collège Lucie Aubrac leur projet « Pitchipoï », en lien avec le programme d’Histoire et l’étude du roman de Jean-Claude Moscovici « Voyage à Pitchipoï », Jean-François Lami et Simon Daval ont transmis à travers la photographie leur perception de la Mémoire de la Shoah et de la Déportation, ainsi que les techniques propres à leur domaine artistique.

Les principaux objectifs pédagogiques du projet, outre ceux directement liés aux programmes d’Histoire et de Lettres en classe de 3ème, étaient d’une part la découverte d’œuvres de différents domaines artistiques et littéraires, ainsi que la découverte d’un site mémoriel. Parallèlement à l’exploration de la forme artistique qu’est la photographie, à ses enjeux et l’initiation à cette technique en lien avec le Parcours Avenir, les élèves ont participé à un projet collectif de création autour de la notion de Mémoire. L’intention première est d’utiliser le média photo comme écriture artistique en lien avec la visite d’un site mémoriel qui peut, par définition, dérouter ; par le filtre de l’appareil photo, il s’est agi d’appréhender un lieu, une histoire, une situation avec du recul, une distance mais également parler d’un lieu à travers le temps d’une manière différente.

Ce projet s’est articulé autour de plusieurs temps forts. L’étude du récit autobiographique de Jean-Claude Moscovici « Voyage à Pitchipoï » en cours de Lettres a permis aux élèves de cultiver leur sensibilité avec la découverte d’une œuvre littéraire.                                                                                                                                                                    [« Pitchipoï », expression propre à la langue des Juifs Ashkénazes qui désigne une campagne perdue. Il est employé depuis le début de la Shoah pour nommer les camps d’extermination nazis.]

La découverte du projet également nommé « Pitchipoï » des photographes Jean-François Lami et Simon Daval, retraçant le parcours des convois de déportation entre Drancy et Auschwitz-Birkenau en images, a rendu très concret un des aspects de la Shoah.

https://fondationdeportation.files.wordpress.com/2014/11/dossier-de-prc3a9sentation-pitchipoc3af-in-two-s-daval-jf-lami.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=ecIK1eYqJTc

Les photographes ont évoqué l’histoire de la photographie puis ont initié les élèves à la prise de vue et aux techniques photographiques.

En mars, la visite du Centre Européen du Résistant Déporté et de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof fut un moment de découverte riche en émotions et de mise en pratique des fondamentaux de la photographie.

Les clichés réalisés par les élèves ont fait l’objet d’une sélection et d’une explication des intentions de chacun au moment des prises de vue.

Deux frises photographiques ont été composées au format numérique avant d’être imprimées sur grand format et affichées dans les couloirs du collège, où L’ensemble de la communauté scolaire peut venir les découvrir ; elles témoigneront du travail de mémoire effectué par les Troisièmes. C’est avec fierté et émotion qu’ils ont soumis ce travail mémoriel aux responsables académiques, madame Marianne Tanzi et Monsieur Gérard Oustric, référent culturel, qui les ont félicités et encouragés à poursuivre ce bel engagement.

  

 

Avec ce projet artistique et mémoriel, les élèves ont tenté de transmettre à leur façon la Mémoire de la déportation. La visite du camp, à l’aide du témoignage écrit de Pierre Rolinet, ancien déporté, a été un moment fort de ce projet et rendu plus concrète cette période de notre histoire ; il est un rappel constant à la vigilance face à aux événements du présent.

Artistiquement, les élèves ont analysé leurs clichés, capables de rendre compte de ce qu’ils voulaient transmettre.

Deux dimensions fondamentales du programme d’EMC (sensibilité et engagement) ont été explorées sous cet angle particulier, complétant ainsi la formation de futurs citoyens de nos élèves.

En Lettres, ils ont livré leur ressenti dans des petits textes, à travers des expressions ou des mots. Parfois maladroits, ces ressentis expriment leurs émotions face aux tragédies de l’histoire.

 « Pour être plus précis, sur mon ressenti, à l’intérieur du camp, c’est un certain vide, et une atmosphère pesante qui m’impactait principalement. Pour retransmettre ceci, j’ai représenté un lieu se trouvant dans le musée, qui ressemblait à une sorte de couloir allant dans l’obscurité. Ce couloir m’a interpellé immédiatement, par ce vide, et cette obscurité à son extrémité, j’ai trouvé que ce passage représentait parfaitement le terme « Pitchipoï ». On ne sait rien de l’endroit où il mène, seul le vide règne, et on ne sait pas non plus si il nous mènera au bonheur ou à l’horreur. » Amin, 3C

 « Nous sommes maintenant conscients que ce genre de tragédie peut encore ressurgir. Aujourd’hui, nous devons donc rester vigilants, dans un monde toujours exposé à ce danger qu’est la guerre. » Les élèves de 3C

« J’ai ressenti de l’angoisse et de la peur, cette ambiance s’est accentuée avec l’explication de la prof d’histoire qui m’a rappelé les témoignages de mes arrière-grands-parents qui étaient tziganes. Ma mère me les avait racontés. Cet endroit n’aurait jamais dû exister, comme le crématoire » Jehudi, 3B

 « Je n’arrivais pas à imaginer l’horreur commise par les nazis sur les déportés avant cette visite au camp. » Chanel, 3B

Histoires de guerre

Ce projet est né de la rencontre de la compagnie « Vivre dans le feu » avec les enseignants de Lettres, Histoire et Education musicale du collège Lucie Aubrac de Morvillars, dans la cadre du dispositif  « Cultures Collèges ».   

Pensé sur le modèle des randonnées spectacles créées par la compagnie, le travail engagé par Louise Lévêque, metteure en scène et Marthe Alexandre, chanteuse lyrique a conduit les élèves à découvrir et mettre en voix une nouvelle de Maupassant, Le père Milon, décrivant un épisode de la guerre de 1870.  Composé de deux volets, il a permis dans un premier temps aux élèves de parcourir les différentes étapes de création d’un spectacle théâtral et musical jusqu’à sa présentation à un public d’élèves, de parents, de professeurs.  Le second volet fut consacré à un temps fort avec la présentation de SAUVAGE(s) randonnée spectacle de la Cie Vivre dans le feu.                                                                                                                                                         

Les thématiques abordées furent la littérature, la guerre, le chant comme expression de l’indicible ; les notions d’héroïsme, de violence et de patriotisme sont étudiées à travers le portrait du Père Milon, de Maupassant.                                                                                                                                                                                                               

23 élèves d’une classe de 4ème se sont prêtés à cette belle expérience.

Inscrit dans le cadre d’un travail pluridisciplinaire, ce projet a permis d’étudier en Lettres les nouvelles réalistes, en particulier à travers Maupassant ; en éducation musicale, le romantisme fut exploré et les élèves ont appris à mettre en musique, sonoriser un texte ; dans ces deux disciplines, les élèves ont appréhendé l’expression des sentiments. En histoire-géographie, la guerre de 1870 fut considérée par le prisme de l’histoire locale.                                                                                                                                                                                       

Afin de rendre plus concrets les événements qui ont marqué la fin du XIXème siècle, une visite de la Citadelle et du musée d’Histoire de Belfort ainsi qu’une découverte de documents authentiques aux Archives départementales du Territoire de Belfort ont constitué une étape importante dans la réalisation de ce projet.                                                                                                                                                                                                               

De nombreux domaines du socle de compétences furent sollicités en complément des 3 piliers de l’Education Artistique et Culturelle.

Durant la semaine du 7 au 11 février 2022, les élèves ont élaboré, en ateliers, de manière intensive, la mise en voix de la nouvelle de Maupassant. Un découpage et une distribution initiale du texte avait été en amont proposée par Louise Lévêque, qui leur avait également demandé de réfléchir à un environnement musical et à une mise en scène.

Dans un premier temps, de nombreux conseils techniques ont été prodigués, tout en les faisant répéter, pour les aider dans l’apprentissage ; la metteure en scène a insisté sur l’importance des césures pour donner à entendre le texte et ralentir le débit. Marthe Alexandre leur a transmis des techniques de souffle pour le chant.  Une réflexion sur le choix des costumes a débuté dès les premières répétitions.

La seconde journée a débuté par une « italienne » de ce que deviendra le spectacle. Les élèves ont déjà impressionné par la maitrise de leur texte, presque sans aucune hésitation. Cela a permis de commencer rapidement la mise en scène et la mise en voix des chants rythmant le texte.       

Après des essais en salle, élèves et intervenantes sont sortis du collège pour adapter le spectacle à l’extérieur et penser les mouvements de la randonnée spectacle. Exercice encore différent pour les élèves qui ont dû rester concentrés, malgré les difficultés liées aux bruits extérieurs et aux accessoires à déplacer.

La mise en scène fut terminée au cours de la troisième journée. Pour s’adapter à diverses contraintes, l’espace de jeu a été modifié, les élèves s’y sont adaptés aussitôt. A la fin de la journée, en marge d’un travail de fond, individuel, les déplacements et les images collectives du spectacle sont finalisées.                     

« Le Déserteur » de Boris Vian, chant final, a permis d’engager une réflexion sur les enjeux du texte, du témoignage de guerre et des passions humaines.                                                                                                                       

Après un grand travail technique, les élèves se sont investis dans la parole artistique. 

La dernière journée est consacrée à un travail de précision pour l’interprétation des chants ; ils s’échauffent pour leur grande première et sont déjà totalement à l’écoute les uns et des autres ; d’énormes progrès ont été réalisés par chacun d’entre eux.         

Les voix chantées et parlées sont plus amples et claires. Chacun travaille sa partie de texte jusqu’à la dernière minute en précisant ses choix d’interprétation.

Quelques heures plus tard, les élèves se sont produits devant une centaine de personnes. Les élèves ont réagi parfaitement en étant concentrés et en sachant adapter la mise en scène à la réalité de la représentation.                                                                                                                                                                                                         

En dépit de très chaleureux applaudissements, ils ont dû rester vigilants et concentrés pour la deuxième représentation. Il est compliqué, pour eux,  de réaliser que tout est à refaire, que le succès de la première ne garantit pas le succès de la seconde. Ils sont parvenus à rester précis et engagés jusqu’au bout de cette deuxième représentation, plus difficile.                                                                                                                                                   

Ils ont époustouflé le public de collégiens, de professeurs et de parents et l’ont particulièrement ému à l’occasion de leur magnifique final en interprétant le Déserteur de Boris Vian.

 Nous avons découvert à cette occasion, une classe de 23 élèves enthousiastes, passionnés, engagés. La cohésion, l’écoute et l’entraide au sein de la classe s’en sont trouvées renforcées. Des progrès remarquables ont été constatés quant à la maitrise de l’oral et donné confiance à de nombreux élèves. Certains se sont révélés et ont affiché de réelles prédispositions pour le jeu théâtral et le chant.

Cette belle expérience a connu un ultime temps fort en juin, lorsque les élèves ont découvert la randonnée spectacle, « Sauvage(s) » : composée de deux nouvelles de Maupassant, Mademoiselle Fifi et La Mère Sauvage, sur des extraits de Ravel, Purcell, Debussy, ou encore Offenbach… interprétée par Maruska Le Moing, chanteuse lyrique et comédienne. Les élèves ont ainsi assisté à un spectacle professionnel, mettant en perspective les enjeux du travail de création artistique.

Note d’intention de Louise Lévêque, metteur en scène :

« Les élèves sont amenés à faire l’expérience de la littérature en extérieur, le temps d’une randonnée rythmée par le souffle de l’auteur et des personnages. Grace au mouvement, le spectacle offre au public adolescent d’être partie prenante de l’action. Ainsi une écoute différente de celle de la salle de classe peut se révéler inédite et stimulante pour les élèves quel que soit leur niveau et leur appétence pour la lecture. L’imaginaire est stimulé par l’action physique et par la proximité de la comédienne/chanteuse lyrique. La musique nous autorise à exprimer l’indicible de la perte, de la peur. »             

 Invités à faire découvrir à Maruska Le Moing un extrait de leur propre adaptation d’une nouvelle de Maupassant, les élèves se sont prêtés une nouvelle fois au jeu théâtral, en présence de Mme Marianne Tanzi, Directrice Académique, et de Gérard Oustric, référent culturel.

Sandrine BOZZOLI – Sophie GRIMONT

Début des aménagements de l’ espace détente dans la cour

Les éco-délégués de 4ème sont à l’initiative de ce projet. Ils souhaitent aménager le fond de la cour (zone de l’amphithéâtre) afin d’y faire un espace de détente pour les récréations et la pause méridienne. Ils aimeraient y installer du mobilier en palettes recyclées. Cet espace ne leur était plus accessible depuis plusieurs années. Ils ont fait une demande écrite auprès de Monsieur le Principal qui a accepté de les laisser occuper de nouveau cette zone et une demande de créer le mobilier avec le professeur de technologie dans le cadre d’un projet pédagogique a été réalisée. En attendant la conception et réalisation des banquettes, fauteuils, etc, en 2022-2023, les éco-délégués de 4ème ont décidé de demander à leurs camarades de leur prêter main forte pour nettoyer, désherber, tailler et ainsi permettre à tous de pouvoir profiter de cet espace agréable.