Projet Cabinet de curiosités : BESTIAIRE, rencontre avec Myriam Huré

Projet Cabinet de curiosités : BESTIAIRE

 

RENCONTRE AVEC MYRIAM HURE

Vendredi 25 septembre 2020.

Aujourd’hui nous recevons Myriam Huré dans le cadre d’un projet Cultures Collègse sur tout le niveau de 5ème. 

  1. Présentation

Myriam est graphiste illustratrice. Illustratrice, ce qui signifie qu’elle fait des dessins. Graphiste : elle met ensemble les éléments sur un support.

Son orientation : cursus bac, école d’art, puis un diplôme des métiers d’arts.

Pour que les élèves comprennent mieux, Myriam fait passer son portfolio pour présenter son travail. On y trouve divers exemples de ce qu’elle peut être amenée à faire dans le domaine de la communication :

Exemple d’une affiche pour un festival littéraire,

Couverture de livre sur la cuisine,

Affiche, flyer, logo, dépliant pour un festival. Le logo créé une identité graphique pour un événement, il permet de reconnaître, identifier rapidement le festival. On le retrouve sur les affiches, flyers, dépliants.

Myriam montre ensuite ses outils pour travailler : crayon, gomme, encrage à l’ancienne avec plume et encre de chine, mais aussi stylet pour tablette graphique.

Par exemple dans le cadre d’une commande elle fait un premier dessin, le crayonné. Si le commanditaire est d’accord, après modification ou non, on passe à l’encre. Puis c’est scanné, retravaillé à la palette graphique.

Le dessin original est scanné et retouché numériquement. L’intérêt du numérique est une certaine souplesse dans les retouches, alors qu’à l’encre il faut tout recommencer. Là on peut déplacer facilement les éléments, en agrandir une partie, etc. Certains dessins sont faits à la tablette graphique, notamment quand il y a beaucoup de détails, grâce aux particularités citées précédemment. La tablette graphique permet aussi la mise en couleur.

  1. Les métiers de l’édition

Myriam nous présente sur son site internet une illustration présentant les métiers de l’édition, cela permet aux élèves d’échanger sur ce qu’ils connaissent de ce fonctionnement.

https://documentcloud.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:2369c99b-8dfe-4b64-90e1-374d42ea9b22

Dans une maison d’édition on a besoin :

Pour un livre on a besoin d’un auteur, d’un illustrateur (dessinateur, photographe ), d’un maquettiste, d’un éditeur qui valide le projet et fait les liens entre les différents intervenants, d’un correcteur.

Une fois le fichier prêt on l’envoie à l’imprimeur, qui passe au relieur, au façonneur, qui ensuite les envoie au distributeur.

L’auteur touche environ six pour cent du prix de revient à partager avec l’illustrateur., donc 30 centimes pour un livre à 10 euros.

  1. Les éditions Catalpas

En plus d’être illustratrice et graphiste, Myriam s’occupe de la maison d’édition associative les éditions Catalpas, à Belfort.

Comment appeler ces publications?

Ce sont des fanzines : magazine de fan. Au début des fans de musique bricolaient des magazines sur leur groupe préféré, publications qui restaient dans des cercles fermés. Le terme s’est depuis répandu.

Au éditions Catalpas, tous sont fans de dessin, c’est le point commun de toutes les publications qui contiennent tous des dessins / illustrations. Beaucoup de dessins, jamais un livre avec que du texte (mais certains ne comprennent que du dessin).

Les élèves découvrent les ouvrages des éditions Catalpas autour de Myriam qui s’appuie sur ces exemples pour expliquer les différentes façons d’imprimer : imprimante laser, Impression offset (chez imprimeur), sérigraphie.

Exemples de travaux réalisés par des classes :

Livre d’artiste, par Florent Wong : il a envoyé des dessins à des poètes qui ont fait un poème en réponse. Imprimé en sérigraphie.

Attention, souvent on dessine grand et on réduit ensuite. L’inverse n’est pas possible, sinon la qualité n’est pas là.

A partir d’un exemple, Myriam revoit un peu de vocabulaire avec les élèves : couverture avec titre et auteur, 2ème de couverture ou page de garde, on peut y mettre un motif, ensuite page de titre, édito, table des matières /sommaire, à la fin: mentions légales /l’ours, page de garde, quatrième de de couverture avec résumé éventuel.

Exemple en sérigraphie.

Imprimé en blanc en Nord sur fond gris. Format leporello.

La sérigraphie permet d’imprimer sur tous types de papier, en blanc sur noir par exemple, ce que ne permettent pas les autres types d’impression.

  1. Maquette

Les élèves réalisent une maquette de livre par simple pliage et un coup de ciseaux.

Ci-dessous les étapes légendées pour reprendre le procédé :

Nous remercions vivement Myriam pour son intervention.

 

 

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